Sous les dentelles de Satan
Thriller maléfique contemporain, Sous les dentelles de Satan révèle la richesse psychologique effrayante d’un tueur en série caméléon à travers un récit haletant de bout en bout.
L’auteur
Journaliste dans un grand quotidien régional, d’abord en tant que reporter photo puis rédacteur, je m’investis désormais dans l’écriture fictionnelle longue.
Sous les dentelles du diable est mon premier roman. Deux autres sont actuellement en développement.
Tout en m’échappant des contraintes d’expression journalistique, mon vécu professionnel me permet d’inventer des histoires et de créer des univers sans faire totalement abstraction des codes de la réalité.
Ma connaissance de la photo a développé chez moi une forte mémoire visuelle qui s’est avérée utile pour mon imaginaire écrit, notamment dans les descriptions.
Dans le même ordre d’idée, ayant suivi de nombreux faits divers, j’ai une connaissance approfondie des procédures policières et judiciaires, que ce soit à travers le déroulement d’une enquête comme de la couverture d’un procès de cour d’assises.
Cet acquis, conjugué à mes appétences pour la mythologie et la culture (je suis également musicien, peintre et sculpteur), me permet de dérouler mes intrigues selon un contraste réel-imaginaire où l’illusion du fantastique est toujours présente.
Caractéristique qui se retrouve dans mon appétit culturel personnel puisque je me sens aussi proche d’univers a priori éloignés que sont ceux de Simenon ou de séries mythiques comme American Horror Story ou Bates Motel, l’essentiel étant, à mes yeux de raconter une histoire à la fois crédible et palpitante.
Idem pour la ville et la campagne que j’apprécie, autant l’une que l’autre. L’urbain, m’apporte la frénésie et la culture, la nature le calme et la simplicité.
Encore une histoire de contraste. On ne se refait pas.
L’histoire
Davantage habillée fashion, pour une soirée rooftop sur les Champs que pour une escapade en montagne, Sophie n’en finit plus de se perdre dans l’immensité d’une forêt vosgienne où elle ne devait s’arrêter qu’un instant.
Son existence légère bascule dans un cauchemar bien réel lorsqu’elle croise sur son chemin le sinistre destin du Caméléon.
Serial killer d’une intelligence hors-norme, le psychopathe sanguinaire porte son nom comme le gant de la mort.
Pervers manipulateur d’excellence, il s’attribue des rôles, toujours diaboliques, aussi éclectiques que gourou d’un village d’altitude, chef d’un clan de bikers ou jetsetteur au charisme ambivalent.
Tandis que l’enquête des gendarmes s’enlise, Sophie, entourée de deux autres victimes ayant échappé aux filets funestes du Caméléon, se lance aux trousses de son bourreau.
La course poursuite est lancée. Elle emmène ses protagonistes des contreforts des Vosges aux rives de la Méditerranée.
Tout au long de cette chasse macabre et haletante, la noirceur et la démence du tueur s’amplifient pour révéler au grand jour la complexité psychologique insensée d’un être irrémédiablement maléfique.
peinture
La baignoire : acrylique sur toile 50X70 cm
Coquine : acrylique sur toile 50X60 cm
Danse 1 : acrylique, huile sur toile - 60X120 cm
Danse 2 : acrylique sur toile - 40X60 cm
Les filles : acrylique sur toile - 38X60 cm
La douche : acrylique sur toile : 50X 70 cm
Tout seul : acrylique sur toile - 40X160 cm
L'ami Frank : acrylique sur toile - 50X70 cm
Les filles : acrylique sur toile - 50X70 cm
Ondes : acrylique sur toile : 50X50 cm
J.C : acrylique, huile sur toile - 50X70 cm
Petite faim nocturne : acrylique, huile sur toile - 90X120 cm
Adam et Eve : triptyque, acrylique,huile sur toile - 50X70 cm X 3
Les filles 3 : acrylique sut toile - 50X70 cm
HUILE SUR TOILE
Sculptures
« Autoportrait », Pascal NAJEAN
(2007)
L’autoportrait, ou la figure de l’artiste par lui-même. À moins que le regard de l’artiste sur son image, ne soit que celle que lui renvoie son art, son spectateur, son quotidien. Un jeu de regardeurs, dans lequel l’un est pris pour l’autre et l’autre pour ce que l’un veut y voir. Un conflit entre doubles mimétiques qui interroge le concept de ressemblance. Où est l’impertinence ? Dans l’image déréalisée de l’artiste ou dans l’image mécanique et photograhique, presque trop rassurante ? Faut-il comme Œdipe se crever les yeux pour se libérer des faux-semblants ou trouver la ressemblance dans la dissemblance, un ego en gestation dans la déformation ? Ce sont les interrogations auxquelles j’ai dû me confronter tout en taillant la matière. Mais même sculpté, ce soi, cet autre de pierre est-il encore moi ? Ne reste alors que la solitude et la douleur d’une image de soi que l’on ne trouve jamais dans le miroir. L’autoportrait comme œuvre entre mal de vivre et quête du soi.
« A demi-maux », Pascal NAJEAN
(2008)
Anatomie de la pierre ou sculpture des passions humaines ? Certainement l’un et l’autre lorsqu’on se confronte à cette oeuvre coupée en deux. Dans le miroir, elle est femme. Seins généreux, flancs arrondis, allure maternelle et confort d’un physique qui stimule le regard régressif, le confort embryonnaire. Toujours cette quiétude du miroir, celle qui reflète l’être conforme et rassurant. De face, elle inquiète. Femme, es-tu là ? Demi-femme, l’absence interpelle, l’incomplétude dérange, l’hybridité inquiète. Un regard, et l’on meuble, l’on remodèle, l’œil redessine les courbes rassurantes, le regard du spectateur poursuit l’œuvre inachevée. Incomplète, vraiment ? À moins que la moitié ne suffise à construire l’être entier. Après tout, n’est-ce pas ce que nous faisons chaque jour, aveuglément ? L’apparence, maîtresse de l’essence, a fait de la partie un tout, d’un je, d’un nous. Ou peut être que la sculpture dans son retour à la pierre et aussi retour à l’origine, à un temps où l’homme était dans son ensemble de forme ronde, avec un dos arrondi, quatre mains, autant de jambes, deux visages pour une seule tête et quatre oreilles. Un temps où il n’y avait pas deux espèces d’hommes mais trois : le mâle, la femme et l’androgyne, être parfait constitué de l’un et de l’autre. Puis, la faute, la transgression, la douleur de la séparation. Toujours l’un et l’autre… Alors peut-être que chacun de nous, finalement, est fatalement androgyne ; être composite de ce que l’on est, de ce que l’on veut être et de ce que l’autre y voit. Être dont la peur de la finitude et de la perfection, nous laisse toujours dans un coup d’inachevé, stigmate d’une faute originelle, amertume de la punition. D’ailleurs, finir n’est-il pas mourir ?
Comme pour les Surréalistes, la photographie est pour moi un support qui doit nourrir et provoquer mon inconscient. Je n'ai donc jamais hésité à employer toutes les possibilités techniques pour sublimer ce médium autant que mon instinct : la retouche, avec l'utilisation de l'encre dans la série « Métro », les différents produits chimiques et le pinceau pour « Les voisins de piscine », ou plus récemment l'outil informatique pour la série « Danse » et les grandes photos de « Dessous de table ».
Bien évidemment, j'ai beaucoup d'admiration pour les grands photographes qui ont su jouer avec la lumière, le cadrage ou le sujet. Mais mon travail, tout en ne négligeant pas la qualité visuelle de l'image photographique, s'est orienté vers une autre voie esthétique, celle de la mise en fiction d'une sensation, l'artificialisation d'une scène prise sur le vif.
Pascal Najean.
«Dessous de table»
Pascal NAJEAN
Série de photographies
2005
Il y a le quotidien et... Les dessous de table. L'envers du décor sujet à fantasme. Des pieds croisés qui se frôlent, qui se mêlent... Des mains qui se touchent... Une intimité cloisonnée, préservée de la curiosité sociale. Il y a la table, ce totem du partage, du rendez vous, du lien. Ce ciment familial, amical et professionnel, propice au folklore des relations humaines. Mais qui a-t-il sous la nappe, sous ce voile du politiquement correct et des échanges policés ? Un enfant qui regarde. Caché dans cette boîte de Pandore à quatre pattes, il s'est réfugié dans ce qui constitue, au fil des années, son terrain de jeu préféré. Un enfant qui joue et observe le monde qui tourne autour de sa table. Un enfant protégé par son imagination, diverti par la réalité, trahi par son innocence. Journaliste, Pascal NAJEAN a réussi grâce à sa série « Dessous de Table » à allier authenticité et fantaisie. Tiraillé entre son amour d'un art au delà de la conscience et la rigueur de l'écriture journalistique, il propose une exposition en deux temps, en deux photos. Il y a la photo volée à la terrasse d'un café, prise au hasard des rencontres et des humeurs. Des centaines de photographies de jambes, de pieds, de pattes, de chaises et de tables forment ainsi la base de son travail. Ces photos sont présentées sans retouches et dans un format standard comme une réalité brute et asservie. Celles-ci nourrissent la créativité du photographe pour donner une photo plus grande, travaillée en studio avec des modèles. Une opportunité pour Pascal NAJEAN de revenir à ce qu'il aime : un univers hétéroclite peuplé de sirènes, de monstres et de créatures félines qui sous une apparente diversité se retrouvent toutes mises à nus. Capturés, les sujets du photographe se révèlent et laissent apparaître leur faiblesse et leur peur. Les deux tirages sont inséparables comme l'association du conscient et de l'inconscient, quinze paires de photographies réunies par la fantaisie artistique. Charlène SANTINI